Je ne savais pas quoi écrire. Je ne savais pas quoi vous dire alors je laisse les mots me conduire. Parlons peu de politique. Tous les avis et toutes les critiques ne font que déboucher sur de la polémique. Or, lorsqu’on fait de la musique c’est qu’on aime voir les gens rassemblé. Le combat de cheminots m’a semblé être un néant car ce pays tarabiscoté n’a pas de respect pour ceux qui ont voté. Mon bonheur est de prendre la parole. Expliciter mes amours, mes ras le bol, mes folies, mes rêves : utopiques comme avoir une vie de saltimbanque et gagner tellement d’argent que les banques ouvrent toutes les portes et les boutiques. Taratata. Tu ignores ce qui t’attend avec le MC qu’on appelle Rônin. Taratata. Tout ira bien … si tu n’oublies pas d’applaudir à la fin. Embarque pour un moment de détente. Je laisse les remarques désobligeantes dans l’armoire, du moins je le tente. « Chassez le naturiste, il revient à la tente ». Ou plus exactement au bungalow. Je ne bois pas que de l’eau. Sinon, ça se verrai à mes abdominaux. Je supporterai tous mes kilos. Tendis que Bellemare et Dassault mourraient on a vu naitre un super héros dans les traits d’un migrant sans papiers ; Envié des policiers et pompiers. Mais c’est ainsi. C’est la vie. Le monde est mal fichu aujourd’hui. Tu peux avoir une réelle reconnaissance, être plein de galons et de références, tout sera passé sous le silence d’une prouesse ou histoires de fesse du dernier chouchou ou farce du paysage audiovisuel de France. Si on arrêtait de se jeter des fléchettes entre communautés qui se rejettent, j’épouserai cette fille chocolat-lait. Elle me raconte que je ne suis pas laid mais ne souffle pas sur les braises de mon cœur. La vie de bohème fait peur. « Chat échaudé craint l’eau froide ». Un prédécesseur l’a rendu frigide et depuis trois ans elle attend l’éclaircie. Doucement, elle se débarrasse des soucis. Chacun comprend que s’être farci un homme en échec parfumé de roussi Peut déboucher sur un regard pas tendre. On associe le « déjà vu » aux méandres. Qu’il soit identique ou juste semblable. Frayeurs et rejets des gens sont palpables.

Bonjour, bonsoir, chers amis. C’est ronin janvier qui revient parmi vous pour vous souhaiter une nouvelle année Que vous soyez toubab ou basané. Des traditions et fêtes je m’en tape mais je pratique celle-là depuis l’époque des lecteurs cassette et des caméscopes Squattes au muret à la Fontaine du bac. … Bonne année, bonne saison. Je vous souhaite de trouver la raison, Un taf, une maison, l’amour, le sourire Si vous en avez pas car le pire dans la vie est de ne pas avoir la banane Être seul, sans toit et sans fortune. Je vous souhaite d’être heureux En bonne santé, riche et amoureux et que cela ne s’arrête pas en 2018. Je vous souhaite le meilleur pour la suite Que vos routes évitent bombes et fascistes Mais au final on a ce qu’on mérite ; Mes vœux n’effacent pas vos actes N’éradiquent ni les guerres, ni la droite, ni les canicules, tsunamis et folies. Enfin, je me souhaite une année embellie Sans peurs, sans reproches mais plutôt Plaine d’amour, compassion, photos, textes, musiques et vadrouilles. Bref, pas douze mois bredouilles.

S’il ne me reste que 24 h à vivre Faut trouver quelqu’un pour mes livres Je n’ai pas bien existé Mais la culture ce n’est pas à jeter Et puisque je n’ai pas de descendance, pas de femme mais que je pense a l’humanité malgré sa brutalité je lègue tout avec beaucoup d’humilité. S’il ne me restait que ce peu de temps Je ne penserais pas que c’est important de renouer avec mes ex amoureuses. D’aucune je ne prendrai de news Sauf que j’écrirai à ma dernière « Sois heureuse dans ta vie de mère, dans ta vie de maitresse et de femme. C’est la fin des mélodrames et je t’aime ». Ohé. Et toi, dis-moi ! S’il ne te restait que 24 heures à vivre. Serais tu dans la jactance ? ou humble tel un leader qui crève ? S’il ne nous reste que 24h à vivre. Souhaites-tu que bêtement on s’enivre ou au contraire qu’on soit très sérieux. Qu’on cherche les termes pour dire à dieu à nos proches sans pour autant qu’ils pleurent. Avant l’heure, ce n’est pas l’heure. Ce n’est pas le moment de les alarmer mais profiter d’être et avoir été aimé. S’il nous restait ce peu de temps. Ferions-nous la paix, enfin ?! Te jetterais-tu à mon cou pour me susurrer que mon bagout Ma voix, mon accent et délires truculents te manquent tel mon allant A te faire l’amour ou placoter. Serais tu volubile ou voudrais que je me tais Ze Ze ze Bagou sur 24h à vivre

Bonjour le monde Je regarde l’hécatombe // de ces stars qui succombent Cqfd Contre la mort, il n y a pas de remède. Alors, je profite de la vie. Parfois sans envie mais comme on n’en a qu’une « En mode survie » Je serre les dents puis la Ken. Je reste sans vie devant la folie et la barbarie Je rêve de 100 vies // pour réaliser toutes mes utopies Je reste sans vie //lorsque le fichisme se glorifie et qu’il ôte plus de 100 vies // dans l’indifférence ou l’euphorie. Sans vie ou cent vies !? Je suis sans vie mais je rêve de 100 vies. Je suis animé de mille vies quand je parcoure le monde. Le retour à la réalité génère son petit effet de bombe Sans vie. S’étouffer avec du caviar. Est-ce un luxe ou une fatalité ? On a beau tout posséder// nul ne détient l’immortalité. Est un signe d’égalité ? Sachant qu’on peut tout acheter avec de l’argent, des relations ou la bonne vieille brutalité. Les vols spéciaux, la cryogénie //poussent à crier au génie Dans ma réalité // c’est le genre de pratiques qui laissent sans vie Sans voix, de toute manière //la mienne n’a pas le poids nécessaire. Preuve en est avec ces vers //loin des hymnes révolutionnaires. Sans vie ou cent vies !? Je suis sans vie mais je rêve de 100 vies. Je suis animé de mille vies quand je parcoure le monde. Le retour à la réalité génère son petit effet de bombe Sans vie.

Tu me hantes. Je te chante. Mes nuits ont changés quand tu m’as mis à la porte. Je n’ai plus peur de ce qui se cache dans l’armoire, … Ni sous le lit car je suis prêt à prendre la dernière porte. Mes nuits sont devenues un simple miroir. Elles reflètent mes rêves parties en fumée avec mes ailes. Je refuse de voler sans rêve, sans ta présence Je reste seul, terre à terre, dans mes querelles … Internes mais ne manque pas de faire preuve de jactance. Si tu savais comme tu me hantes…même si je te chante. Je me confronte à la vie et aux gens. Me comporte en intouchable, catégorie hors norme … Mais reste conscient que c’est loin d’être intelligent Je persiste dans le conflit même en méforme … Ça permet de ressentir la vie car plus rien n’a d’importance. J’ai mal de dépendance, de ton arrogance Ne me souviens pas de pareilles souffrances … Mais quel plaisir s’il faut mourir sous ta jactance. Tu ignores que tu me hantes…parce que je te chante.

J’aimerai marcher dans les pluies Si tu es mon appuie, tout est possible J’aimerai marcher dans la pluie. Ne plus jamais ressentir l’ennuie. Avec toi, comme appuie, je suis plus apte que jésus… Il est mort à trente trois Je ne sais pour quelle raisons. Etait-il en manque de toi, de réconfort ou de maison tout comme je me sens actuellement ? Seul médicament. Tu es mon seule remède. La seule à laquelle je concède ma fierté et mon machisme. Ma liberté, mes fantasmes peuvent aller se faire voir. Il n’arrête pas de pleuvoir … à l’extérieur. Je crois que c’est les malheurs de mes sentiments qui inondent tout sous un tonnerre qui gronde. Déclaration d’amour pour celle qui a fait mes beaux jours. A ma vie de troubadour j’rends hommage sans détour. Sur la lune, dans les songes, sous la pluie ou sur la Gange « J’aimerai marcher à tes coté ». Tu es la seule à m’envouter, me rendre accro tel un drogué. A quoi bon me fatiguer à écouter ce que les gens disent. Tu es ma femme, ma muse. Ma drogue, le surin, la dague, qui me tuera ou me rendra dingue. Avancer sans ton regard, sans ton amour sans aucun espoir de t’appeler ma puce, mon trésor, ne rime à rien trésor. Tout comme l’existence. Je méconnais de pire souffrance que mon absence dans ton cœur. Je crois que c’est les malheurs de mes sentiments qui inondent tout sous un tonnerre qui gronde. Encore une déclaration d’amour à celle qui a fait mes beaux jours. A ma vie de troubadour, rendez hommage dans vos discours. Oubliez que j’ai soufferts, que j’ai pleuré ou été cocu. Tout comme elle sait le faire ; Oubliez que j’ai vécu. Le sentiment qui compte est uniquement le tien. Il fallut que je ne compte plus dans ton quotidien avant de réaliser les choses. Les amis, y a pas de psychose. Au contraire, j’suis réaliste. Ne soyez pas triste si mes chansons sont tristes ou si je ne suis plus en piste. Longue vie à la culture. Kenavo. A la revoyure. Le syndrome de Ronin. Le poids des sentiments.